Castor et Pollux Dans un article précédent , j’ai commenté l’actuelle évolution de la morale par laquelle les représentants contemporains de la postmodernité semblent vouloir effacer la parole occidentale pour faire leur n’importe quelle autre source de légitimité traditionnelle ou reconstruite, pourvu qu’elle n’émane pas de l’Europe. Cette phase de la postmodernité fait logiquement suite à la précédente, celle où les fers de lance du mouvement – les Deleuze et autres Derrida – déconstruisirent avec tant d’ardeur les œuvres de la pensée en générale, et tout particulièrement celle de la pensée occidentale moderne. Comme souvent, les entreprises de destruction réservent leur plus grand fanatisme aux idoles qu’elles ont tant adorées précédemment. Au premier abord, il pourrait sembler curieux que les apôtres de ce mouvement destructeur n’aient jamais songé à l’associer à quelque figure tutélaire sous le patronage de laquelle ils auraient pu le poursuivre tout en lui conférant...
Considérations inactuelles d'un bon Européen