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UE: La gestion de crises, objet de l'instrument de stabilité

La Commission européenne a adopté ce jour son rapport 2011 sur l’instrument de stabilité, un des principaux instruments de financement de l’aide extérieure dont dispose l’Union européenne.

Mme Catherine Ashton, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait la déclaration suivante: «Ainsi que nous avons pu le constater en 2011 plus que jamais auparavant, l’instrument de stabilité est un outil précieux qui peut aider l’Union européenne à prévenir des crises et de nouvelles menaces dans le monde ou à y faire face. Il fait partie intégrante de notre approche globale en matière de relations extérieures et de gestion des crises et intervient, notamment, lorsqu'un conflit, le terrorisme, la criminalité organisée ou une catastrophe d’origine naturelle ou humaine menace la sécurité et la stabilité politique. Sur le plus long terme, il nous permet d’aider nos partenaires internationaux à créer un environnement plus stable et plus sûr, propice à la réalisation de nos objectifs de développement.»
Le (cinquième) rapport annuel sur l’instrument de stabilité au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions montre comment, en 2011, la mobilisation de 282 millions € a permis à l'UE d'éviter des crises et des menaces dans le monde ou d'y faire face.

Réaction aux crises

L’UE a utilisé l’instrument de stabilité, au titre duquel elle intervient dans quelque 50 pays (actions nouvelles ou déjà en cours), pour apporter une réponse rapide aux événements survenus dans le monde, tels le printemps arabe qui l'a amenée à aider la société civile à participer davantage aux processus de transition, en accordant, notamment, une attention toute particulière au rôle joué par les femmes, conformément aux engagements qu’elle a pris dans la communication conjointe sur «Un partenariat pour la démocratie et une prospérité partagée avec le sud de la Méditerranée». Dans la Corne de l’Afrique, l'instrument de stabilité a, dans le cadre des opérations d'aide humanitaire menées par l'UE et d'autres donateurs, contribué aux programmes de redressement rapide et fourni un soutien constant aux pays de la région qui ont ouvert des procès pour piraterie en rapport avec l’opération navale «Atalanta» de lutte contre la piraterie menée par l’UE dans le cadre de la PSDC.

Construction de capacités pré-et postcrise

Dans le cadre des programmes relevant du partenariat pour la consolidation de la paix, les travaux de préparation aux crises, de prévention des crises et de construction de la paix se sont poursuivis en coopération avec les partenaires internationaux, régionaux et sous-régionaux de l’UE, ainsi qu’avec les acteurs de la société civile. L’action de l’UE dans ce domaine a notamment comporté un dialogue structuré avec la société civile et un renforcement des capacités des acteurs non étatiques dans certains pays, ainsi qu'une coopération en matière de médiation et de dialogue avec les organismes des Nations unies.

Menaces transrégionales et risques chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires (CBRN)

En 2011, les efforts de lutte contre les menaces mondiales et transrégionales pesant sur la paix et la sécurité ont principalement porté sur le renforcement des capacités, avec des programmes visant à l’amélioration des compétences des autorités répressives, ainsi que des autorités judiciaires et civiles impliquées dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, sur le contrôle effectif du commerce et du transit illégaux, ainsi que sur le renforcement des capacités en matière de protection des infrastructures critiques (notamment des routes maritimes). Les programmes CBRN ont contribué à atténuer les risques de catastrophes d’origine accidentelle, naturelle ou malveillante concernant les substances chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires et leur couverture géographique a été étendue à 40 pays supplémentaires, en plus de ceux de l’ex-Union soviétique.

Un succès jamais démenti

Désormais dans sa cinquième année de mise en œuvre et doté d’un budget qui a plus que doublé, passant de 139 millions € en 2007 à 282 millions € en 2011, l’instrument de stabilité a démontré sa robustesse et sa capacité à contribuer à aider l’UE à réagir face aux multiples crises, menaces et défis qui se présentent dans le monde. Les annexes du rapport fournissent les détails de toutes les actions nouvelles et en cours.



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