Il n’y a pas de liberté pour la haine Cher M. Nora , Vous avez récemment réactivé le collectif « liberté pour l’Histoire » en raison de quelques lois que vous qualifiez de « mémorielles » et que vous estimez menaçantes pour la liberté des historiens. Vous avez embrigadé autour de cette initiative bon nombre de vos collègues, sensibles à votre autorité morale et certainement sincères dans leur engagement. Vous, et madame Chandernagor , avez même renforcé votre offensive par la publication d’un livre éponyme. J’aurais pu vous dire, monsieur Nora, que nous récusons la qualification de « mémorielles » pour les lois ou les projets de loi que vous ciblez ; que ce sont des lois de sécurité publique à l’heure où, en France même, des négationnistes étrangers menacent certains de nos concitoyens ciblés sur des critères historiques et raciaux et où ils tentent de réhabiliter des idéologies génocidaires. J’aurais pu vous dire que ces lois ne visent pas la communauté des historiens mais bien les
Considérations inactuelles d'un bon Européen