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L'Azerbaïdjan toujours un peu moins libre

L'Azerbaïdjan du clan Aliev
Le Parlement azerbaïdjanais a légalisé une série de mesures renforçant le contrôle de l'Etat sur l'Internet par une initiative que l'opposition considère avec crainte comme visant à faire plier la dissidence numérique.

Les mesures votées par le Parlement le 14 mai font de la diffamation en ligne et de ses "abus" des infractions pénales. La  nouvelle loi prévoit que les cas "particulièrement sérieux" de diffamation puissent faire l'objet de trois ans de prison.


Il a également décidé de porter à trois mois la durée maximale de détention  dite «administrative» en vertu desquelles des militants de l'opposition ont souvent été arrêtés. La peine maximale précédente était de 15 jours.

Les militants de l'opposition utilisent généralement des médias sociaux en ligne pour coordonner leurs activités.

Le Comité international de Protection des journalistes a déclaré que le nouveau projet de loi, s'il était ratifié , constituerait "un vol de l'information publique en ligne" et il a exhorté le président Ilham Aliev à opposer son veto.


Il y a quelques jours, Stefan Füle, le commissaire de l'Union européenne chargé de l'Elargissement et de la Politique Européenne de Voisinage avait exprimé sa préoccupation au sujet de cette initiative proposés par les forces aux pouvoir de cet Etat pétrolier pour limiter l'accès à l'Internet.

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