Accéder au contenu principal

#Syrie, #Irak : De nouveaux documents sur la complicité de la #Turquie

Les récents succès militaires de l'Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL - ISIS - Daech) ont provoqué un regain d'attention international sur la situation qui prévaut actuellement dans la région du Proche-Orient. 

C'est une véritable catastrophe humanitaire - et peut-être un bouleversement géopolitique - sur lesquels nous sommes quelques-uns à essayer d'attirer l'attention. Je me permets de signaler quelques articles récents (et certainement non exhaustifs) en français :

  • Irak, Syrie : l’heure de l’Iran? (12.06.2014), analyse et plaidoyer de moi-même favorable à une alliance entre l'Occident et l'Iran sur le dossier du Proche-orient. (ce plaidoyer faisant suite à de plus anciens d'ailleurs)
  • J'insiste sur ce dernier point à la lumière d'éléments nouveaux. Il y a quelques temps, j'avais publié des informations parues dans la presse turque (21.05.2014) et donnant des indications quant à la complicité de la Turquie avec les éléments terroristes opérant en Syrie. Or ce matin, Jérôme Bastion - correspondant en Turquie de RFI - publie sur sa page Facebook le message suivant assortie des deux documents que je vous joins  :

    Malaise à Ankara. La "crise des otages de Mossoul" met en lumière les liaisons dangereuses de l'Etat turc avec les factions islamistes et djihadistes qui, un temps alliées dans sa lutte contre le régime de Bachar el Assad, se retournent contre les Turcs et menacent sa sécurité. De nombreuses photos circulant sur les réseaux sociaux illustrent l'étroite collaboration entre les dirigeants turcs et les responsables de l'Emirat Islamique d'Irak et du Levant, de même que cette circulaire (fac-similé ci-dessous) du ministre de l'Intérieur de l'époque, Muammer Güler, recommandant d'offrir hébergement et assistance aux membres du Front al Nousra en Turquie. Le gouvernement turc a fini par inscrire les deux organisations sur la liste des organisations terroristes, mais tardivement: les 3 et 10 juin derniers seulement (fac-similé ci-dessous). Et si le kidnapping du personnel du Consulat Général de Mossoul était un acte de rétorsion de l'Emirat Islamique d'Irak et du Levant, mécontent de cette trahison? La Justice turque s'est saisie de cette délicate histoire en ouvrant une enquête sur l'enlèvement des chauffeurs de camion turcs près de Mossoul, elle risque de faire du bruit et des dégâts au sommet de l'état... 




    Il me semble que ces éléments détonants méritent largement d'être connus des responsables politiques de nos pays respectifs et qu'ils pourraient être de nature à changer le jeu des alliances régionales.

    Commentaires